Prudence! Hordes...

CDOM: page 4

Vendredi 8 Septembre ( Après-midi )

 

    Je ne supportais vraiment pas les sandwichs. Mimi dut me faire une piqûre de fortifiants aux vitamines, en se demandant si, même avec la boite mystérieuse, m'envoyer dehors était une bonne idée. Nous nous rejoignîmes à la Grande Porte, ouverte à cette heure. Je remarquai que les battants et les protections étaient abîmées, lacérées, déchirées comme du carton et...maculées de sang. Certains points comportaient même des tous béants.

    Je passai la porte en frissonant; devant nous s'étalaient différentes installations sensées "protéger" le camp: clous posés à même le sol, pointes, fossés, et parfois quelques mines artisanales éparpillées. Je vis alors une planche clouée sur la porte que je n'avait pas remarquée à mon arrivée. Une inscription écrite avec une matière inconnue indiquait: " Camp de la Paix Verte"

    Ce nom me parut étrange. Je demandai à un équipier la raison de cette appellation et il me répondit:

"-J'ai pas le temps de t'expliquer, mais près du Bastion des tâches, il y a une petite bibliothèque où sont consignés les rares ouvrages du campement. Tu trouveras peut-être une explication..."

    Nous nous regroupâmes à quelques centaines de mètres du camp pour faire le point. Le me neur sortit une carte et une boussole de son sac en expliquant:

-"Nous avons de la chance: dans cette zone, les boussoles sont fiables et la carte correcte. Nous allons nous disperser vers ici, voyez, à environ trois kilomètres du camp. C'est ici que l'équipe d'exploration de la veille devait se trouver normalement. Voici des talkies-walkies sur la fréquence du camp, contacteze les autres au moindre signe. Et surtout, réjouissez-vous que l'antenne de communication est étée réparée hier, parce que sinon, pas de talkies-walkies, largués dans la nature!"

    Il donna à tout le monde un talkie-walkie et une pile de rechange.

-"Surtout, vous faites pas bouffer! C'est rare les piles et les talkies-walkies! dit le menur en essayant de plaisanter, mais tout le monde voyait bien que coeur n'y était pas."

Nous nous séparâmes. Je partis vers une petite baraque en ruine, située au nord-ouest, à 1 km du point de réunion. De loin, la maison semblait abandonnée: elle avait des trous dans le toit, des poutres étaient effondrées, et, par miracle, les murs se maintenaient encore, bien que difficilement. De loin, on distinguait un puits en mauvais état, et un bout de tôle, posé sur ce qui avit du être une voiture.

Je m'approchaisn et distinguai quelques endroits où le sable avit été projeté dans tous les sens avec une force gigantesque, des traces de lutte apparaissaient ici et là: des pots jetés, des douilles de 0,25 mm, des bâtons pointus tassées et maculés de sang, des petits éclats de verre.... Un peu plus loin, je remarquai des traces de sang, allant vers la maison...

"Attention.." dit une voix dans ma tête. je décidai de charger mon browing 0,5 mm et m'approchai de la bâtisse: tout était silencieux... J'essayai d'ouvrir la porte avec la poignée...qui me resta dans la main. Je mis un coup de pied dans la porte, qui passa au travers. Je l'enfonçais finalement, mon browing au poing. A l'intérieur, la lumière du jour passait par tous les trous du plafond, laissant de grandes zones dans la pénombre. Je vis sur ma gauche un trou béant dans le mur. Je suivis les traces de sang qui m'amenèrent jusqu'à un escalier où plusieurs marches cassés confirmèrent mes doutes sur sa solidité.

Je montai l'escalier...

"-Crac !!!!"   

Je me retournai vivement et m'aperçu que les planches n'avaient pas suporté mon passage. Je suivis les traces sanglantes qui grossissaient à vue d'oeil. J'arrivai devant une boite à pharmacie vide et je vis toutes les boites de médicaments par terre, vidées de leur contenu.

"Le propriétaire devait être affolé par quelque chose...mais dans sa précipition, il a pris un anti-coagulant. Il ne doit pas être loin...   

 - Bip! Biip! Bip!"                                                     

    J'entendis une voix dans le talkie-walkie commencer à m'appeler. je sortis l'appareil de mon sac et écoutai:

"Ici meneur. Vous m'entendez??                                                                                                                                                                                     -Oui"

Personne d'autre ne répondant, j'en déduisit que nous étions sur un canal privé.                             

"Où êtes vous??, reprit la voix.

-Dans une maison abandonée à environ 4 km du camp.

-Vous avez du nouveau??

-Peut-être. J'ai trouvé des trâces de sang, de lutte, des douilles. Manifestement, quelqu'un est passé par là et connaissait bien la maison: il a tout de suite foncé vers l'armoire à paharmacie quand il a apparement été blessé."

Je m'impressionait moi-même d'être si calme dans cette situation. Elle remercia son père en levant les yeux vers le ciel et continua la conversation.

"Par quoi?, reprit le meneur.

-Quelque chose qui l'a poursuivi dans la maison. Je n'ai pas encore retrouvé la personne. Si possible envoyez moi quelqu'un et....

- Gliiinnngg!!!

-Qu'est-ce-que c'est???

-Je ne sais pas... dit la fille. Ca venait de la chambre ou du couloir.

-Aaaahhhh....

-C..C'était quoi??? Rapellez vite!! Terminé!!, dit le meneur d'une voix inquiête...

-Terminé"

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