CDOM: Page 2

Jeudi 7 Septembre.

    Je me réveillai dans la tente. La première chose dont je m'aperçus fut qu'on m'avait nourrie dans mon sommeil. La deuxième fut la baisse de luminosité. Je sortis de la tente et rencontrai un femme dont je reconnus la voix:

"-Alors, on a mal supportée les sandwichs? ' Va falloir t'y habituer, pas'qu'ici y'a  qu'ça!"

    Aussitôt le gout revint et je vomis de plus belle.

"-Eh! Gache pas la nourriture! Bon viens je vais te faire un rapide tour du camp!"

    Elle m'emmena vers un batiment bien batis...de face. En regardant derrière, je vis que la moitié de la structure était lacérée par quelque chose dont je ne voulais pas connaitre le nom...

"-Ca, c'est la "banque". C'est là que nous stockons toutes nos ressources: les matériaux de construction, les armes, les médicamnets..."

    Je constatai que la boite pharmaceutique était presque vide.

"-On fait avec les moyens du bord...dit-elle en remarquant mon regard."

    Elle me dirigea ensuite vers le centre du camp où se trouvait un puit.

"-Ca, c'est le puits central: c'est là que tous les citoyens du campement viennent prendre leur ration d'eau quotidienne."

    Soudain un petit "bip!" retentit. L'expression du visage de la femme changea. Un homme vint voir la femme, lui chuchota quelque chose à l'oreille puis repartit: le visage de mon guide devint livide.                                                                         

"IIls ne sont pas revenus...ça n'est pas normal.

-Qui n'est pas revenu? demandai-je.

-l'Equipe d'Exploration pour la Recherche des Matériaux (EERM). Ils devaient revenir avant 21h00...

-Et quelle heure est-il?

-21h30..."

    J'allai lui demander pourquoi l'équipe devait rentrer avant cette heure lorsqu'elle dit:

"Rentre.

-Pardon? Dis-je, n'étant pas sure d'avoir bien comprise.

-Prends ta ration d'eau et rentre. Tu connais le chemin n'est-ce pas?

-Oui mais...

-RENTRE!!!"

    Puis la femme partit, me laissant seule. Je pris une ration d'eau, puis essayai de me renseigner pour rentrer, ne connaissant strictemnet pas le chemin. Enr route, j'appris que mon guide était la personne qui s'occupait des soins médicaux lourds et des opérations au camp. En rentrant, je vis que le visage des citoyens devenait anxieux; ils avaient tous peur de quelque chose. On me donna mon chemin en me conseillant vivement de rester chez moi; je remarquai que certaines personnes préparaient des armes et des sacs plastiques remplis d'eau. Je rentrait, puis me couchait en essayant de ne pas prêter attention aux cris des villageois et à d'autres cris qui n'étaient pas...humains.

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